Mémoire de la Shoah : les déportés d'Auschwitz désapprouvent Sarkozy
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Mémoire de la Shoah : les déportés d'Auschwitz désapprouvent Sarkozy
L'Union des déportés d'Auschwitz a «désapprouvé» lundi la volonté du président français Nicolas Sarkozy de «confier» aux enfants en dernière année à l'école primaire la mémoire d'un des 11 000 enfants juifs de France tués pendant l'Holocauste.
«L'Union des déportés d'Auschwitz impliquée depuis plusieurs décennies dans la transmission de l'histoire et de la mémoire des camps d'extermination, exprime ses réserves et désapprouve l'annonce par le chef de l'État selon laquelle il serait confié à chaque élève de CM2 la mémoire d'un enfant juif, victime de la Shoah», selon un communiqué de l'association.
«Avec ce projet, une émotion superficielle pourrait l'emporter sur une compréhension claire et solide de ce que furent le génocide, son contexte, ses causes profondes dans la haine de l'autre et dans celle des Juifs», selon le texte.
«L'initiative proposée risque d'être contre-productive pour la mémoire de la Shoah. Il convient de ne pas négliger les souffrances particulières d'autres catégories de population, sans céder aux surenchères ou aux intimidations d'inspirations communautaristes ou partisanes», estime l'association, qui «réitère sa confiance dans le travail considérable que font les enseignants du primaire et du secondaire».
L'entourage de M. Sarkozy a évoqué la possibilité d'aménager son projet après la controverse qu'il a suscitée.
Le projet initial, dévoilé mercredi par M. Sarkozy devant les responsables de la communauté juive, prévoyait que chaque élève de la dernière classe de l'école primaire connaisse dès la rentrée 2008 «le nom et l'existence d'un enfant mort pendant la Shoah».
Source : AFP Paris
«L'Union des déportés d'Auschwitz impliquée depuis plusieurs décennies dans la transmission de l'histoire et de la mémoire des camps d'extermination, exprime ses réserves et désapprouve l'annonce par le chef de l'État selon laquelle il serait confié à chaque élève de CM2 la mémoire d'un enfant juif, victime de la Shoah», selon un communiqué de l'association.
«Avec ce projet, une émotion superficielle pourrait l'emporter sur une compréhension claire et solide de ce que furent le génocide, son contexte, ses causes profondes dans la haine de l'autre et dans celle des Juifs», selon le texte.
«L'initiative proposée risque d'être contre-productive pour la mémoire de la Shoah. Il convient de ne pas négliger les souffrances particulières d'autres catégories de population, sans céder aux surenchères ou aux intimidations d'inspirations communautaristes ou partisanes», estime l'association, qui «réitère sa confiance dans le travail considérable que font les enseignants du primaire et du secondaire».
L'entourage de M. Sarkozy a évoqué la possibilité d'aménager son projet après la controverse qu'il a suscitée.
Le projet initial, dévoilé mercredi par M. Sarkozy devant les responsables de la communauté juive, prévoyait que chaque élève de la dernière classe de l'école primaire connaisse dès la rentrée 2008 «le nom et l'existence d'un enfant mort pendant la Shoah».
Source : AFP Paris
Tony- Invité
Parrainage d'enfants de la Shoah: idée abandonnée
L'idée de faire parrainer par les élèves de CM2 chaque enfant juif français victime de la Shoah est abandonnée
L'idée de Nicolas Sarkozy a laissé la place à d'autres pistes de réflexion, ont indiqué plusieurs personnes qui ont participé à une réunion au ministère de l'Education, dont Simone Veil et Claude Lanzmann.
Elle avait été très largement critiquée, ses détracteurs déplorant notamment son impact psychologique et redoutant une division des communautés.
Le parrainage d'une victime par un élève ou par une classe était "enterré avant même qu'on se réunisse, ce n'était pas praticable car il y a 11.500 enfants juifs de France et 600.000 élèves en CM2", a déclaré l'historien et cinéaste Claude Lanzmann. Mais "la proposition de Nicolas Sarkozy (de travailler sur la Shoah , ndlr) est toujours valable, elle va être rendue praticable", a-t-il souligné.
Parmi les pistes de réflexion, Simone Veil a plaidé pour "autoriser, inciter à faire des travaux qui permettent aux enfants de se grouper dans une classe non pas vers un enfant en particulier mais vers telle situation dans telle ville".
"Il n'y a rien de très précis de décidé, mais la volonté de tous d'arriver à améliorer ce qui est déjà très bien fait par les professeurs" qui enseignent cette partie de l'Histoire depuis 2002 en primaire, a poursuivi Simone Veil.
"Ce qui va y avoir de nouveau, c'est la mise à disposition (...) de documents de référence et d'un inventaire de toutes les sources disponibles pour faciliter le travail des enseignants", a précisé Hélène Waysbord-Loing, chargée de la mission pédagogique sur la question, qui fera des propositions d'ici deux mois.
Source : France2.fr
L'idée de Nicolas Sarkozy a laissé la place à d'autres pistes de réflexion, ont indiqué plusieurs personnes qui ont participé à une réunion au ministère de l'Education, dont Simone Veil et Claude Lanzmann.
Elle avait été très largement critiquée, ses détracteurs déplorant notamment son impact psychologique et redoutant une division des communautés.
Le parrainage d'une victime par un élève ou par une classe était "enterré avant même qu'on se réunisse, ce n'était pas praticable car il y a 11.500 enfants juifs de France et 600.000 élèves en CM2", a déclaré l'historien et cinéaste Claude Lanzmann. Mais "la proposition de Nicolas Sarkozy (de travailler sur la Shoah , ndlr) est toujours valable, elle va être rendue praticable", a-t-il souligné.
Parmi les pistes de réflexion, Simone Veil a plaidé pour "autoriser, inciter à faire des travaux qui permettent aux enfants de se grouper dans une classe non pas vers un enfant en particulier mais vers telle situation dans telle ville".
"Il n'y a rien de très précis de décidé, mais la volonté de tous d'arriver à améliorer ce qui est déjà très bien fait par les professeurs" qui enseignent cette partie de l'Histoire depuis 2002 en primaire, a poursuivi Simone Veil.
"Ce qui va y avoir de nouveau, c'est la mise à disposition (...) de documents de référence et d'un inventaire de toutes les sources disponibles pour faciliter le travail des enseignants", a précisé Hélène Waysbord-Loing, chargée de la mission pédagogique sur la question, qui fera des propositions d'ici deux mois.
Source : France2.fr
Kira- Invité
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