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France - Sectes: l'Elysée tente de calmer le jeu

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Message  Wayne Ven 22 Fév - 13:14

Nicolas Sarkozy a prôné "la plus grande fermeté" vis-à-vis des sectes et leurs activités "inacceptables, inadmissibles"

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Le Président, en visite jeudi dans le Pas-de-Calais, a fait cette mise au point après la polémique déclenchée par les propos, parus dans VSD, de sa directrice de cabinet Emmanuelle Mignon, et qu'elle-même a partiellement démentis.

Dans l'hebdomadaire, elle déclare notamment que les sectes sont "un non-problème" en France, ce qui a suscité un tollé.

La directrice de cabinet du Président a beau avoir démenti certains des propos parus mercredi dans le magazine VSD, la polémique n'a cessé d'enfler. "Je n'ai jamais tenu les propos qui me sont prêtés par l'hebdomadaire, selon lesquels 'les sectes seraient un non-problème en France'". Or la direction de VSD a confirmé ces propos.

La mise au point de Sarkozy
Le chef de l'Etat a déclaré jeudi qu'Emmanuelle Mignon avait "elle-même contesté ces propos. En ce qui concerne les sectes, ma position a toujours été claire : les activités sectaires sont inacceptables, inadmissibles, il faut faire preuve de la plus grande fermeté." Avant de préciser, à propos de la Scientologie, considérée en France comme une secte : "Ce n'est pas à moi de dire si la Scientologie est une secte. Il y a une commission" pour cela. "Je n'ai jamais eu la moindre faiblesse avec (les Scientologues) quand j'étais ministre de l'Intérieur", a-t-il également affirmé. Quand il était ministre de l'Economie, en 2004, Nicolas Sarkozy avait reçu l'acteur américain Tom Cruise, adepte notoire de ce groupe.

Auparavant, le porte-parole de l'Elysée David Martinon avait déjà tenté de calmer la polémique. Le gouvernement n'a "aucun projet tendant à relâcher la vigilance" contre les sectes, avait-il déclaré, face aux réactions d'inquiétude, autant dans la classe politique que dans le monde des associations qui luttent contre l'emprise des sectes. "C'est un fait que grâce à la vigilance des autorités publiques en France, le phénomène sectaire n'est pas massif aujourd'hui en France. Le gouvernement n'a aucun projet tendant à relâcher cette vigilance", a déclaré le porte-parole lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

"Au contraire, il souhaite renforcer nos moyens d'actions afin que la justice puisse intervenir avec toute la sévérité requise contre les organisations ou mouvements qui troublent l'ordre public, ou qui exploitent la détresse psychologique, et peuvent faire l'objet de caractérisations pénales", a-t-il affirmé.

La version de VSD
"Emmanuel Fansten, journaliste à VSD, a rencontré Mme Emmanuelle Mignon à son bureau de l'Elysée le mercredi 6 février de 11H15 à 12H00", indique l'hebdomadaire. Selon VSD, outre les propos sur le "non-problème", Emmanuelle Mignon a déclaré aussi : "Quant à la Scientologie, je ne les connais pas mais on peut s'interroger. Ou bien c'est une dangereuse organisation et on l'interdit ou alors ils ne représentent pas de menace particulière pour l'ordre public et ils ont le droit d'exister en paix."

Fillon souhaite plus de moyens pour la Mission de lutte contre les sectes
Le premier ministre a affirmé jeudi que la France "continuera" à conduire la même politique en matière de sectes, souhaitant un "renforcement des moyens" de la Mission de lutte contre les dérives sectaires.
"La France a une politique en matière de sectes qu'elle conduit et qu'elle continuera à conduire, avec une mission interministérielle qui est sous l'autorité du Premier ministre et qui restera sous l'autorité du Premier ministre", a déclaré à la presse le chef du gouvernement lors d'une visite de soutien à la candidate UMP à Paris, Françoise de Panafieu.

Concernant la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), M. Fillon a indiqué qu'il n'y aurait "aucun changement".
"Je souhaite plutôt qu'on renforce ses moyens et ça restera un instrument interministériel parce que c'est sa vocation", a-t-il affirmé en réponse aux propos prêtés à la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy Emmanuelle Mignon dans VSD et partiellement démentis par l'intéressée.

M. Fillon a estimé qu'il "n'y avait pas de polémique". "Mme Mignon s'est expliquée. Moi je n'ai pas à commenter les propos des collaborateurs du président de la République", a-t-il dit.

Le démenti d'Emmanuelle Mignon

Dans son communiqué, Emmanuelle Mignon explique qu'elle a été interrogée "de manière informelle" par VSD sur les positions du président Sarkozy dans ce domaine et qu'elle avait "rappelé la position constante" du chef de l'Etat. "Soit ces mouvements et ces groupes troublent l'ordre public et abusent de la faiblesse psychologique des personnes, et dans ce cas ils doivent être poursuivis et sanctionnés ; les moyens de rendre plus efficaces ces poursuites sont d'ailleurs à l'étude", explique-t-elle dans sa mise au point. "Soit ils ne troublent pas l'ordre public et respectent les personnes, et ils doivent alors pouvoir exister normalement conformément au principe de la liberté de conscience."

Emmanuelle Mignon a écrit certains des discours les plus contestés de Nicolas Sarkozy sur la religion et la laïcité, en particulier celui de Latran. Si l'on en croit "Le Canard enchaîné", elle aurait aussi inspiré la dernière initiative du président, également contestée, concernant le "parrainage" par chaque élève de CM2 d'un enfant juif français tué par les nazis.

Le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez a été interrogé en marge du compte rendu du conseil des ministres sur les projets du gouvernement concernant la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Il a déclaré qu'il n'y avait pas, "à (sa) connaissance", de projet de suppression de cet organisme et qu'il n'avait "absolument pas" d'échos de cette sorte.

"Je serais très surpris qu'on supprime cette politique sur ce plan-là", a-t-il ajouté, tout en avouant ne pas avoir lu l'interview de la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy.

Alors qu'il était ministre de l'Economie et des Finances, Nicolas Sarkozy avait accueilli le 30 août 2004 à Bercy l'acteur américain Tom Cruise, membre de l'Eglise de scientologie, classée par la Miviludes comme une secte.

Pour la Scientologie, Paris va "dans le bon sens"

L'Eglise de Scientologie a estimé mercredi que "la France évoluait dans le bon sens" à propos de l'interview d'Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet du président Sarkozy, à VSD sur les sectes.

La Scientologie, considérée comme une secte dans les rapports parlementaires français, bénéficie du statut de religion dans d'autres pays comme les Etats-Unis.

"La France évolue dans le bon sens, a estimé Danielle Gounord, du service de communication de la Scientologie. Elle s'aligne désormais sur la majorité des pays européens". Pour Danielle Gounord, la France "ne peut pas rester indéfiniment à la traîne en se faisant épingler dans des rapports systématiquement négatifs de l'Onu, de l'OSCE et du département d'Etat".

"Cette démarche n'est pas venue d'un seul coup", ajoute-t-elle rappelant que quelques jours avant qu'il ne quitte Matignon, en mai 2005, Jean-Pierre Raffarin avait demandé "le retrait de la liste noire des sectes publiée par le rapport parlementaire". "Le ton était donné", a-t-elle encore dit. Mme Gounord a également dénoncé "le militantisme complètement inacceptable de la Miviludes" (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). "On ne demande rien sinon l'application de la loi de 1905 sur la laïcité", a-t-elle ajouté. De son côté, la Miviludes n'a pas souhaité faire de commentaires, renvoyant aux services du Premier ministre dont elle dépend.

Vives réactions politiques

- Ségolène Royal (PS) a considéré jeudi matin, dans les 4 Vérités sur France 2, que la République française est laïque et le gouvernement doit mettre un terme aux "dérapages", a déclaré jeudi Ségolène Royal. "Je pense que ce sont des propos totalement irresponsables (...) La République française qui est une République laïque doit impérativement lutter contre les sectes", a souligné la présidente de Poitou-Charentes. "Il faut que le gouvernement redevienne sérieux", a-t-elle ajouté.

- Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre UMP, a tancé Emmanuelle Mignon, jeudi matin sur LCI : "S'exprimer c'est un métier, on ne passe pas de l'ombre à la lumière sans éclat et donc ce genre de polémique on s'en passerait surtout en période électorale." Il a estimé au passage qu'il ne fallait pas supprimer la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), dont l'action a été mise en cause par la directrice de cabinet du président.

- François Bayrou (MoDem), en campagne aux côtés de candidats du Mouvement démocrate à Paris, a dénoncé mercredi les propos sur les sectes tenus dans VSD par la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, que cette dernière a démentis. "Il n'est pas de responsabilité, de la légitimité ou du mandat du président, de nous dire ce qu'il faut croire et encore moins que ses proches nous disent que la Scientologie est quelque chose de bien", a-t-il déclaré à des journalistes. "La fonction du président de la République ne doit pas être de contredire ceux qui travaillent sur les sectes. Le président ne doit pas se mêler de religion", a-t-il ajouté. "Croyants et incroyants ne veulent pas de ce mélange des genres" qui est, selon lui, "infiniment troublant". Il ajoute : "Je suis de ceux qui, depuis des mois, se sont inquiétés de la mise en cause des principes républicains français, notamment autour de la laïcité. Tout ça, ça commence à faire trop !"

- Corinne Lepage, tête de liste MoDem dans le 12e arrondissement de Paris, s'est déclarée jeudi matin "extrêmement choquée" et "scandalisée" par les propos attribués à la directrice de cabinet du président sur les sectes et la scientologie. "Je me demande si on ne va pas créer un secrétariat d'Etat pour Tom Cruise, à la scientologie et au développement des sectes en France, ce serait dans une certaine logique", a-t-elle ironisé sur Canal +.

- Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris, s'est déclaré mercredi "profondément choqué" par les propos attribués à la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy dans VSD, estimant que les sectes sont "un non-problème" en France. "Les déclarations d'Emmanuelle Mignon sont un vrai problème (...) Elle prend une position sans précédent en faveur des mouvements sectaires et notamment de l'Eglise de Scientologie", indique-t-il dans un communiqué. Ces déclarations de la directrice de cabinet du président "s'ajoutent aux ambiguïtés du chef de l'Etat sur le sujet qui, dans son livre "La République et les religions" dénonçait les 'amalgames' entre les sectes et les 'nouveaux mouvements spirituels'", ajoute M. Cambadélis.

- Julien Dray, porte-parole du PS, a déclaré mercredi lors de l'émission Questions d'Info (LCP/France Info/AFP), que "le camp laïque" allait devoir "descendre dans la rue"."Dans les mois à venir, l'ensemble du camp laïque va devoir descendre dans la rue pour exprimer cette nécessité et cet impératif" de défendre la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat, a déclaré le député de l'Essonne.

- François Hollande, secrétaire général du PS, a demandé mercredi qu'il y ait une "vérification" des propos sur les sectes attribués par VSD à Emmanuelle Mignon. "Elle vient de retirer ces propos. Je veux la croire mais je demande vraiment vérification et c'est la responsabilité de l'organe de presse qui a recueilli les déclarations de Mme Mignon d'infirmer ou de confirmer ce qui aurait été dit...S'il s'avérait que Mme Mignon ait pu, en quoi que ce soit, justifier l'existence de sectes et notamment, par rapport à l'église de Scientologie, dire que ce serait finalement une église, alors là je crois que ça mettrait en cause la présence même de Mme Mignon à l'Elysée.

- Alain Gest, député UMP et auteur du rapport de la commission d'enquête sur les sectes de 1995 et membre du conseil d'orientation de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), très impliqué dans le travail de lutte contre les sectes, a fustigé mercredi les propos de Mme Mignon qui, "même amendés, relèvent au minimum, d'une méconnaissance totale du sujet"."C'est ignorer les difficultés et les souffrances rencontrées par de très nombreuses familles confrontées à des déviances sectaires. C'est limiter à quelques mouvements très médiatisés un phénomène qui concerne, en réalité, une multiplicité de petits organismes qui manipulent nombre de nos concitoyens", a protesté le député.

Source : France2.fr

Wayne
Invité


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Message  Kira Lun 25 Fév - 12:15

Reportage sur la Scientologie en France


Kira
Invité


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France - Sectes: l'Elysée tente de calmer le jeu Empty Scientologie : les députés réclament une enquête

Message  Locke Lun 3 Mar - 17:22

La séquestration présumée d 'une ancienne adepte française en Italie relance la polémique sur l'Église de scientologie.

Mise à mal par une récente polémique et devenue emblématique des préoccupations gouvernementales sur les dérives sectaires, l'Église de scientologie se retrouve de nouveau sous les feux de l'actualité. Alors que Martine Boublil une Française de 48 ans affirmant avoir été séquestrée par des membres de cette organisation pendant plusieurs semaines en Sardaigne doit être rapatriée en France demain, le député (UMP) Georges Fenech demande la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la Scientologie.

Joint hier par Le Figaro , le vice-président du groupe parlementaire d'étude sur les sectes a indiqué qu'il était «nécessaire, compte tenu des troubles occasionnés en France par la Scientologie, de crever l'abcès une bonne fois pour toutes». «Il me semble opportun de faire la lumière sur cette organisation au fonctionnement très opaque, faisant parler d'elle de manière récurrente et disposant de filiales qui ne disent pas leur nom, a-t-il estimé. Soit la Scientologie fonctionne conformément à nos lois, et on la laisse tranquille. Soit sa façon de faire pose problème et il faut en tirer toutes les conséquences.»

Image sérieusement ternie

Parallèlement, un autre député UMP, Jacques Myard, compte réclamer l'ouverture d'autres travaux parlementaires sur l'exploitation par les mouvements sectaires des milieux médical et paramédical. Éclaboussée par ce fait divers italien, l'Église de scientologie en France redoute de voir son image à nouveau ternie, elle qui avait pourtant obtenu à Paris l'automne dernier un non-lieu pour une vingtaine de ses membres ayant eu maille à partir avec la justice.

Parmi les quatre scientologues arrêtés en Sardaigne figure cette fois-ci Claude Boublil, l'un des pontes du Celebrity Center parisien et frère aîné de la victime présumée. Un homme «tout à fait sympathique et facile à vivre», selon un ancien scientologue, mais ayant apparemment quelque peu pris «ses distances» avec la médecine, dont il avait fait son métier. Danièle Gounord, porte-parole de la Scientologie à Paris, était injoignable hier. La veille, niant à demi-mot toute implication de son Église dans cette affaire, elle avait confié au Parisien qu'il s'agissait à ses yeux d'un «drame familial».

Un dossier délicat dont on ignore encore les suites judiciaires. Choquée, affaiblie psychologiquement, Martine Boublil ne semble pas encore décidée à porter plainte. Seule cette démarche serait pourtant de nature à permettre l'ouverture d'une information côté français, ainsi que le placement éventuel des quatre suspects sous contrôle judiciaire.

Quoi qu'il en soit, les magistrats italiens comptent sur une coopération entre les deux pays afin de mener à bien leurs investigations. Enfin, la voix du député maire (PC) Jean-Pierre Brard s'est d'ores et déjà élevée afin que l'ancienne adepte, confessant un passé dépressif, puisse bénéficier d'une « protection renforcée» dès son retour sur le sol français.

Source : lefigaro.fr

Locke
Invité


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